Les ateliers d’été à Montolieu
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Retours des uns et des autres à l’issue des ateliers pédagogiques : n’hésitez pas à abonder du votre ou à me le faire passer afin que je l’insère.’, ’’, ’
6- Pas moins de 14 amapiens à l’atelier courges le 03/10/2010
Voir le reportage photo pour la partie courges, mais on a aussi :
arraché et mis en jauge les betteraves rouges
arraché et mis en jauge les celeris raves
arraché les courgettes, les concombres et oté le plastique qui maintenait l’humidité aux pieds.
arraché le plastique noir couvrant les anciennes fraises dans le petit champ triangle, où Michèle va repiquer les artichauts.
A noter une récolte de courges moins importante que l’an dernier mais compensée par celle des betteraves !
A noter aussi de nouveaux venus sur cet atelier qui ont eu l’air de bien apprécier l’ambiance tout autant que les tartes. Mention spéciale à Fanny et Lucie qui ont chassé les escargots du jardin, pour le plus grand bien de nos légumes !
Merci à tous et à Hervé pour les photos (si vous en avez d’autres, vous pouvez faire passer)
5- Thibault et une bonne dizaine d’Amapiens le 29/08/2010
Salut tout le monde,
En quelques images, la journée à Vignard le 29 août. Merci aux participants et à bientôt
Pour le comité pilotage légume, Thibault
4- Thibault et Antoine le 25/07/2010
Même si une des fonctions du langage humain est d’être en partie un substitut à l’expérience, il a pourtant ses limites. Certaines expériences échappent à la description et nécessitent d’être vécues pour se les représenter plus fidèlement (certains diront qu’il suffirait d’avoir une maîtrise suffisante de la langue, ce n’est hélas pas mon cas).
Néanmoins, voici un petit retour sur notre visite à Vignard, dimanche 25/juill/2010 avec l’ami Antoine, pour aider un peu Michelle et Pierre-Yves.
L’énumération des travaux réalisés ce jour là est rapide :
Recherche d’une fuite sur un tuyau de goutte à goutte aux pieds des courgettes dans une serre
Désherbage de l’entre planche des fraisiers
Désherbage des semis de carottes
Cueillette des haricots verts
Désherbage des rangs de poireaux pour que Pierre Yves puisse passer avec le motoculteur et son outil pour butter les pieds sans que les herbes ne bloquent l’outil
Arrosage des semis
Et pourtant on y a passé la journée, et quand nous nous sommes apprêtés à partir vers 18 h, Michelle et Pierre-Yves y retournaient…
Une telle liste en dit finalement peu sur le travail qu’il y a derrière, aussi vous trouverez ci joint un point très complet sur les cultures à ce jour. Une erreur s’y est glissée : lisez jusqu’au bout pour la trouver !
3- Ghislaine et la Famille Martinez le 21/07/2010
Mercredi c’était à notre tour d’aller donner un coup de main à Michèle.
Départ à 7H d’Auterive où nous récupérons Ghislaine et après une bonne heure de route, arrivée à Montolieu. Bonne surprise, la chaleur n’est pas au rendez-vous, le ciel gris empêchera la température de monter et nous permettra toute la journée de travailler dans de bonnes conditions. Michèle prétend que ça n’arrive que quand des amapiens sont là !
Michèle, depuis longtemps sur le pied de guerre nous attendait et nous présente l’ampleur de la tâche à accomplir : les plants de céleri et de betterave sont envahis par les mauvaises herbes, il faut tout désherber avant que cela n’affecte le développement de ces plants.
Nous nous mettons donc au travail et nos deux filles se joignent à nous pour la première heure avant de préférer partir explorer les environs. Nous progressons à un rythme qui nous paraît bien lent et le travail est physique de par la position à genoux mais nous avançons quand même !!
Nous voulons arriver "au bout du céleri" avant la pause déjeuner car nous aurons peu de temps l’après-midi ! La pause bien méritée arrive et nous joignons nos victuailles pour le repas qui commence par le traditionnel muscat que Pierre-Yves réserve aux amapiens. Michèle a préparé un crumble d’aubergines et tomates et une salade du jardin... elle nous explique qu’elle a peu de tomates pour elle car elle ne garde que les spécimens abîmés qui ne se conservent donc pas... comme souvent, les cordonniers sont les plus mal chaussés ! Nous parlons des enfants, du travail de Michèle et Pierre-Yves, de la manie de Michèle de tout conserver qui s’est transmise à sa fille avec stockage dans différents greniers de la ferme,...et des échalotes mises à sécher qu’il faudrait rentrer avant qu’il ne pleuve !" Parole de Pierre-Yves, Michèle sait qu’il vaut mieux écouter cette voix sage" et nous partons mettre en caisse les échalotes qui séchaient en plein air. Puis retour au désherbage où Ghislaine nous épate par son rythme de désherbage des betteraves. Nous apprenons qu’elle a un secret, elle s’entraîne chez elle !! Nous n’arrivons pas au bout des betteraves mais nous avons bien avancé et nous sommes satisfaits de constater que le travail de la journée est bien visible. Michèle semble contente de nous, ouf ! nous pourrons revenir !
Évidemment, nous nous faisons tous la même réflexion , ce travail très physique est pénible mais en parlant avec Michèle on se rend bien compte qu’elle l’aime et qu’elle n’échangerait son travail de maraîcher en amap contre aucun autre. Elle nous confie qu’elle rêve d’une semaine de vacances à la mer (en Bretagne), mais qu’elle ne voit pas comment c’est possible...Y-a-t-il une solution "solidaire" pour envisager ça ? L’autre réflexion est que nous étions 3 à aider Michèle ce jour-là (+ les deux filles) et que ça reste sans doute l’idéal pour que ce genre de travail avance : venir à plusieurs sur une même journée plutôt qu’un à la fois sur plusieurs jours... bien sûr, c’est sans doute l’idéal mais pas toujours possible !
En tout cas Michèle était ravie et n’en finissait pas de nous remercier et nous avons été heureux de partager pendant quelques heures son travail et incitons tous les amapiens à faire cette enrichissante expérience !
Amapement, Hélène, Florent, Audrey, Sarah Martinez et Ghislaine
2- Martine le 17/07/2010
De retour samedi soir vers 20h00 de Montolieu, me voila épuisée physiquement, un bronzage agricole (haut des bras et jointure pantalon Tshirt en bas du dos), mais la tête agréablement aérée par le vent de Montolieu. Après 5 jours enfermée, c’est pour moi un plaisir à plusieurs titres : égoïstement parlant j’ai pris l’air, ai vidé pour quelques heures ma tête des soucis de Mme Tout le monde qui attend avec impatience ses congés pour évacuer le stress d’une année à faire des trucs parfois gratifiants, parfois ingrats. Mais j’ai surtout repris contact avec le quotidien des Carré. 1 jour c’est agréable, d’autant qu’on a envie d’en mettre un coup, de ne pas être venu pour rien, d’être vraiment utile, mais tous les jours, j’imagine l’usure (témoins mes courbatures et ma fatigue de dimanche et aujourd’hui encore). Nous avons alterné les discussions diverses (des préoccupations de mères, l’attrait des feux d’artifices pour Michèle, l’amap bien sur...), avec de longs silences car par moments, entre travailler ou parler, la fatigue impose de choisir.
En fin de journée, nous avons eu une petite visite de Corentin (le petit fils de Michèle), qui nous a raconté des histoires de renard, de merle et de corbeau se disputant les fraises et qui a cette faculté étonnante des petits enfants de redonner un peu de pêche à sa Mamie et d’éclairer son regard pour un moment.
Activités pratiquées :
désherbage de carottes
épandage sur les choux rouges de patin-couffin (ou quelque chose comme ça), en tout cas c’est un granulat de roches riches en potasse, tandis que Michèle épandait un engrais constitué de granulés au fumet délicat de crotte de poule.
pause déjeuner avec les Carré, durant laquelle la fatigue semble s’abattre sur Michèle
arrachage des échalottes que Pierre-Yves avait préalablement soulevées avec une pelle-verse puis "étendage" de celles ci sur un espace ensoleillé pour séchage
désherbage des carottes encore ... (et on n’a même pas fini !)
mais en prime du picorage (... voir bien plus !) de fraises tardives ou précoces, c’est selon, mais en tout cas merveilleusement sucrées et parfumées.
Bon courage à ceux et celles qui iront, c’est une expérience physique bien sur, mais ce que l’on en retire humainement est enrichissant et a un goût de reviens y !
Amapement, Martine
1- Pierre le 14/07/2010
De retour d’une belle journée passée à désherber les carottes - nos carottes -, me revoilà devant mon écran, un peu moins con qu’hier grâce à l’effort louable de Michèle et Pierre-Yves. Un peu moins con qu’hier mais toujours un peu plus que demain - et je pars de loin -, raison pour laquelle je ne me risquerai pas à tenter une envolée lyrique et consensuelle à la Christian (consensuelle dans son côté positif, je précise pour éviter les incompréhensions, mais Christian l’avait probablement déjà compris). J’irai donc droit au but, ce qui n’étonnera pas les quelques personnes qui me connaissent.
Il est notable (et noté) qu’il y a une baisse significative du nombre de coups de main apportés à nos jardiniers (et je suis d’autant plus à l’aise pour le dire que c’est la première fois que j’y vais, cette année). Il est également intéressant de remarquer que ce sont souvent les mêmes qu’on y retrouve, ce qui ne serait pas inquiétant en soi s’il ne s’agissait pas d’un groupe d’individus relativement restreint...
Cultiver des légumes n’ayant rien de vraiment magique (bien que les résultats parfois aléatoires confinent à l’humilité), il est très simple de comprendre l’équation suivante : moins de bras = moins de légumes...
Étant de confession scientifique, il m’est donc naturellement apparu qu’en allant aider Michèle, on s’aidait en fait nous-mêmes (nous au sens groupe AMAP tout entier) et que si c’était là un acte de soutien à Michèle en première approche, il ne fallait pas non plus perdre de vue que se cachait aussi là un acte de solidarité envers chaque membre de l’AMAP. Si je suis heureux de ma journée, c’est aussi pour cela.
L’AMAP n’est pas qu’un circuit court, c’est aussi et avant tout un moyen de (re)construire le lien avec la terre de notre Terre et avec ceux qui en prennent soin. C’est aussi un moyen de soutenir un modèle de développement qui me parait être extrêmement pertinent, surtout depuis quelques temps. Par conséquent, il est nécessaire de préserver ce modèle. C’est dans cette démarche que je m’inscris en demandant au CA de réfléchir à un ou plusieurs moyens de lutter efficacement contre l’absentéisme en distribution mais surtout contre l’absentéisme "aux coups de main" (je ne parle pas de suppression des allocations familiales...). Pour que le mot "lien" ait véritablement un sens, un échange est nécessaire et la participation de toutes et tous est requise.
Comme le rôle d’un simple adhérent (que je suis) n’est pas seulement d’attendre que le CA fasse tout le boulot, j’ajoute une proposition : rendons obligatoire la participation à 2 distributions ou ateliers pédagogique (dénomination officielle du "coup de main"). Demandons un chèque de caution à chaque membre à l’inscription, chèque qui sera détruit dans le cas où l’adhérent a tenu ses engagements, ou qui sera utilisé dans le cas contraire. Plusieurs possibilités d’utilisation : financer une partie d’un repas de groupe comme nous avons fait cette année ou dédommager notre jardinière du travail supplémentaire qu’elle aura eu à assumer (en embauchant éventuellement quelqu’un). Cette mesure restera incitative puisqu’il sera toujours possible de ne rien faire, mais cela pénalisera moins le groupe dans son ensemble, et la survie de notre jardin en particulier.
Cette proposition n’est pas sans inconvénient, j’en suis conscient, mais elle me parait nettement moins pire que de ne rien faire du tout. Est-il vraiment si inconcevable que ça que chaque foyer arrive à mobiliser 1 journée - 1 seule journée - sur tout l’année pour aller au jardin ?!
AMAPement, Pierre