Un bref historique ...
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(extraits du site du Réseau des AMAPs Midi-Pyrénées)
Principes
Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne assurent
la garantie de commercialisation à un producteur sur la base d’un engagement réciproque
entre le producteur et un groupe de consommateurs s’inscrivant dans le long terme, et établi sur la base d’objectifs partagés
et régulièrement discutés (et non de résultats immédiatement exigés) . Daniel Vuillon.
Avec les AMAP, des citoyens deviennent ainsi acteurs du devenir de l’agriculture et de leur alimentation :
- en renforçant une agriculture paysanne locale de qualite.
- pour manger bon et sain, au juste prix, aujourd’hui et dans l’avenir.
- en créant un partenariat innovant avec des fermes pratiquant une agriculture écologique respectueuse de l’environnement, sans OGM, sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse, en favorisant les relations entre citadins et paysans pour une économie solidaire entre la ville et la campagne.
Historique
Les contrats locaux entre paysans et consommateurs existent depuis 40 ans au Japon où ils se disent "Teikei" " mettre le visage du fermier sur la nourriture ".
Ils se développent aujourd’hui partout dans dans le Monde.
En région Provence Alpes Côtes d’Azur, région de la première AMAP en 2001 :
Fin 2005 le nombre d’AMAP devrait atteindre 80 ce qui représente 4000 familles (12 000 personnes).
Elles concernent essentiellement des contrats avec des maraîchers locaux, mais il en existe également en produits laitiers et volaille...
Le partage et le lien
Ce sont les relations entre le groupe et « son fermier » ou « sa fermière » qui fondent les Amap.
Les valeurs AMAP
Le partage.
L’agriculteur partenaire va travailler pour vous, pour votre groupe qu’il va apprendre à connaître en même temps que vous aller découvrir son métier.
Le respect des cycles de production.
L’agriculteur a besoin de connaître à l’avance pour combien de personnes il va devoir produire, s’engager sur le respect des cycles de la ferme c’est être vraiment solidaire : il faut souvent prés de 18 mois pour élever un porc noir, les tomates de l’été ont été semées en Février ! Un engagement de 3 mois et puis on arrête, c’est retomber dans une économie ou le fermier à tout à perdre. L’Amap ne saurait reproduire les logiques de l’économie de marché. L’Amap, c’est au contraire la prise de conscience de la nécessité de se libérer des impasses de celle ci, pour permettre au fermier de se consacrer entièrement à faire son travail en sachant que son produit sera payé équitablement et son travail décemment rétribué.
Le partage de la récolte.
Le partage concerne les bas et les hauts en fonction des récoltes et des élevages.
Les hauts et les bas sont le reflet des conditions locales d’environnement, de climat ...
On accepte le moins : la culture de carottes n’a pas réussi par exemple, et on prend le plus : par exemple une récolte record de tomates en été et on fait des conserves, ...
L’été 2003 a été sec, les vaches avaient moins de lait, les veaux ont mangé rapidement de l’herbe et du foin, et la viande était bien rosée...
Avec l’AMAP, la production est payée à l’avance.
Si un problème indépendant de la volonté du producteur survient en cours de route, les consommateurs devront en accepter les conséquences.
Si la responsabilité du producteur peut être mise en cause, les consommateurs conviendront alors avec lui d’un moyen de remédier au problème (nouveaux semis, report sur le prochain abonnement...).
Et au contraire, si la production se trouve être abondante, alors les consommateurs repartiront avec des paniers débordants.
Les producteurs qui travaillent en partenariat avec une Amap apprennent à limiter les risques :
- La bio-diversité des espèces et des variétés permet d’étendre la saison, et de limiter les risques climatiques et sanitaires : si une culture connaît un problème, les autres pourront combler cette déficience.
- L’utilisation de variétés résistantes ou adaptées au terroir augmente également les probabilités d’obtenir une récolte satisfaisante. Les pertes éventuelles peuvent être prévues en augmentant les quantités lors du semis.
Pour en savoir, plus vous pouvez consulter le site du Réseau des AMAPs Midi-Pyrénées