Première rencontre avec Michèle le 15-10-2006
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Michèle a environ 45 ans. Son mari Pierre-Yves a repris la propriété de ses parents ; il y élève des moutons sur propriété certifiée bio. Leur fille a épousé Emile, fils d’une ferme située à environ 1 km à vol d’oiseau, qui s’est lancé dans le maraîchage bio depuis 5 ans. Il est en AMAP avec 2 groupes sur Toulouse. Il a un potager vraiment immense, avec 3 grandes serres dessus. Il investit actuellement dans un grand batiment chauffé pour réaliser les semis et les repiquer, mais aussi pour laver les légumes ramassés. Il est bien outillé, travaille aussi bien avec une paire de mulets qu’avec un quad, bref tout semble aller pour le mieux, sauf qu’il manque d’eau. Il a bien fait creuser un grand trou, mais celui ci s’assèche en été et c’est dur pour les légumes tels que tomates, melons et autres courgettes. C’est balot, quand on pense que chez Michèle et Pierre-Yves, il y a un lac qui ne s’assèche jamais ! (vu les joncs et les saules qu’il y a autour, c’est sacrément humide). Michèle était jusqu’à ce jour salariée chez un maraîcher qui n’a plus besoin de ses services. Emile et Michèle vont donc s’associer (mise en commun de matériel et de bras) et ainsi cultiver les légumes gourmands d’eau chez Michèle, les autres chez lui, ainsi que ceux qui nécessitent des serres. Pierre-Yves a donc travaillé un champ situé sous la digue du lac pour en faire le potager de Michèle. Ils ont mis du fumier de mouton et affiné la terre. Pour le moment, seules des fraises y ont été plantées (sous plastique noir). Je sais que des fèves et des petits pois les y rejoindront, après je ne me souviens plus.
Voici plutôt le contenu approximatif du premier panier (mi mai) si on l’adopte comme fermière de famille : fèves, petits pois, salade, oignons frais, navets, radis, épinards, persil, carottes, poireaux, blettes (et éventuellement patates)
plus tard il y aurait des fraises, des melons, tomates, salades, courgettes, basilic, persil, aubergines, poivrons, pastèques rouges, choux, brocolis et des courges (grosse de Provence, butternut, potimarron).
Un bémol : Michèle n’a pas pour le moment de système d’irrigation (pierre-Yves a un système pour les champs pas adapté au jardinage). Elle doit se renseigner d’ici peu et table sur un investissement de 3000 € environ.
Un détail qui a son importance : Michèle n’attend rien de nous a priori en terme de coups de main, cela peut alléger la conscience de certains ! Bien sur, si d’autres ont envie, je pense qu’elle ne s’y opposera pas !
Elle pense pouvoir fournir un groupe de 30 paniers mais est prête à démarrer avec 20. Je n’ai eu que quelques réponses à ce jour, ce qui nous amène à 12 paniers. S’il vous plaît, essayez de vous déterminer (réponse pour l’AG peut-être, afin qu’on puisse en dire un peu plus à Michèle)
Mon avis personnel, vous en faites ce que vous voulez : j’ai vu une personne qui ne cherchait pas à nous vendre sa camelotte, beaucoup d’humilité au contraire. Par ailleurs, j’ai vu un potager avec des parcelles entières de choux, de brocolis, de poireaux, de salades, de navets, de roquette, de blettes, d’énormes carottes, encore des haricots verts et des courgettes sous serre, des semis d’épinards et de bien d’autres choses. Je crois que ces gens là peuvent nous faire manger. La taille du potager elle même est au moins 10 fois supérieure à celui de l’an dernier (certes pas une référence ...). C’est du bio pratiqué avec des moyens modernes.
Au fait, Michèle nous avait préparé un plat de crudités pour midi (carottes, brocolis et radis), on s’est régalés. On a même eu une délicieuse galette bretonne et du café !